L’histoire de l’étude de Jouy-en-Josas est intimement liée à celle de la commune de Jouy-en-Josas et, également, à celle de Châteaufort.
L’examen des plus anciennes archives de l’office nous apprend que Jouy-en-Josas et Châteaufort avaient à l’origine un notariat lié et qu’il existait un notaire (tabellion) unique pour les deux communes.
L’étude de Jouy-en-Josas était donc, historiquement, une annexe de l’étude de Châteaufort. Le notaire de Châteaufort était aussi le notaire de Jouy-en-Josas : il était nommé notaire de Châteaufort et (ou substitut) notaire de Jouy-en-Josas. Il arrivait également qu’un notaire principal soit nommé à Châteaufort et qu’un notaire commis soit nommé à Jouy-en-Josas, sous l’autorité du notaire principal de Châteaufort.
Le notaire le plus ancien de Châteaufort et de Jouy-en-Josas dont nous trouvons la trace dans les archives de l’étude est Maître Guillaume MAREUIL, notaire de 1466 à 1489.
Ce lien entre les deux communes s’explique par le fait que les Seigneurs de Jouy-en-Josas étaient aussi Seigneurs de Châteaufort. Ce fut notamment le cas de Jean d'Escoubleau, Capitaine des Châteaux Royaux de Tombelaine en Normandie (le Mont Saint-Michel) et de Plessis-Parc-les-Tours, Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, qui était depuis 1533 Maître de la garde-robe du Roi François 1er, Conseiller en ses Conseils d'État et privé. À sa mort en 1562, son fils François d'Escoubleau (décédé en 1602), puis son petit-fils Charles d'Escoubleau (1588-1666), lui ont succédé. Ils étaient aussi Seigneurs du Montcel.
En l’an 1550, il a été décidé de créer une étude distincte et indépendante à Jouy-en-Josas, et le premier notaire jovacien fut Maître Philippe LELIEVRE qui y exerça ses fonctions jusqu’en 1570.
Sur le plan historique, un élément important est à souligner : la période Oberkampf. L’étude détient dans ses archives, pour la période 1760-1815, plus de 1200 actes concernant des employés de la Manufacture des Toiles de Jouy. Ces actes sont des témoignages inestimables sur les conditions de vie des employés. C’est le cas par exemple des brevets d’alloués ou des actes du droit de la famille de l’époque (contrats de mariage, testaments, inventaires après décès, partages, successions, …). On trouve également de nombreux actes passés par Christophe Philippe Oberkampf lui-même, et ce dès son arrivée à Jouy, dont notamment le bail du 15 juin 1770 donné par le Sieur Tavannes aux Sieurs Maraize et Oberkampf, portant sur la Maison du Pont de Pierre, l’actuelle Ecole de Musique, qui servit à Oberkampf à la fois de premier atelier et de premier logement.
Quarante notaires se sont succédés à l’office, Maître Richard DAUVET étant le 38ème et y exerçant ses fonctions depuis 2003.
L’examen des plus anciennes archives de l’office nous apprend que Jouy-en-Josas et Châteaufort avaient à l’origine un notariat lié et qu’il existait un notaire (tabellion) unique pour les deux communes.
L’étude de Jouy-en-Josas était donc, historiquement, une annexe de l’étude de Châteaufort. Le notaire de Châteaufort était aussi le notaire de Jouy-en-Josas : il était nommé notaire de Châteaufort et (ou substitut) notaire de Jouy-en-Josas. Il arrivait également qu’un notaire principal soit nommé à Châteaufort et qu’un notaire commis soit nommé à Jouy-en-Josas, sous l’autorité du notaire principal de Châteaufort.
Le notaire le plus ancien de Châteaufort et de Jouy-en-Josas dont nous trouvons la trace dans les archives de l’étude est Maître Guillaume MAREUIL, notaire de 1466 à 1489.
Ce lien entre les deux communes s’explique par le fait que les Seigneurs de Jouy-en-Josas étaient aussi Seigneurs de Châteaufort. Ce fut notamment le cas de Jean d'Escoubleau, Capitaine des Châteaux Royaux de Tombelaine en Normandie (le Mont Saint-Michel) et de Plessis-Parc-les-Tours, Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, qui était depuis 1533 Maître de la garde-robe du Roi François 1er, Conseiller en ses Conseils d'État et privé. À sa mort en 1562, son fils François d'Escoubleau (décédé en 1602), puis son petit-fils Charles d'Escoubleau (1588-1666), lui ont succédé. Ils étaient aussi Seigneurs du Montcel.
En l’an 1550, il a été décidé de créer une étude distincte et indépendante à Jouy-en-Josas, et le premier notaire jovacien fut Maître Philippe LELIEVRE qui y exerça ses fonctions jusqu’en 1570.
Sur le plan historique, un élément important est à souligner : la période Oberkampf. L’étude détient dans ses archives, pour la période 1760-1815, plus de 1200 actes concernant des employés de la Manufacture des Toiles de Jouy. Ces actes sont des témoignages inestimables sur les conditions de vie des employés. C’est le cas par exemple des brevets d’alloués ou des actes du droit de la famille de l’époque (contrats de mariage, testaments, inventaires après décès, partages, successions, …). On trouve également de nombreux actes passés par Christophe Philippe Oberkampf lui-même, et ce dès son arrivée à Jouy, dont notamment le bail du 15 juin 1770 donné par le Sieur Tavannes aux Sieurs Maraize et Oberkampf, portant sur la Maison du Pont de Pierre, l’actuelle Ecole de Musique, qui servit à Oberkampf à la fois de premier atelier et de premier logement.
Quarante notaires se sont succédés à l’office, Maître Richard DAUVET étant le 38ème et y exerçant ses fonctions depuis 2003.